31/01/2014
Le vent se lève...
Cliquer sur la fresque pour la voir en plein écran.
Depuis le 22 janvier est sorti sur les écrans le dernier film de Hayao Miyazaki, "le vent se lève", onzième long métrage de ce maître de l'animation japonaise. Ce film peut dérouter, car il n'y a plus l'action des précédents. Pourtant la magie est présente, les paysages fantastiques. Chacun doit puiser dans son être profond la part de rêve et de réalité de cette histoire.
Pour en savoir plus, lire ceci en cliquant sur l'image ci-dessous.
Bien qu'ayant dit officiellement que c'était son dernier film, Hayao Miyazaki ayant pris sa retraite il y a peu, il travaille actuellement sur nouveau projet, un manga sur l’époque des samouraïs.
Donc à suivre !!!
Photos tirées de kotaku.com
30/01/2014
BERNARD PALMIER
Biographie de Bernard Palmier
Bernard Palmier a débuté l’Aïkido à treize ans avec Guy Lorenzi, élève de Maître Tadashi Abe.
A dix-huit ans, il découvre l’Aïkido de Maître Tamura et de Maître Noro. Il restera un élève assidu de l’Institut Noro à Paris pendant six ans. Lorsque Christian Tissier rentre du Japon, Bernard Palmier devient son élève. A son contact, il fait la connaissance de Maître Yamaguchi dont il sera le disciple pendant vingt ans.
A son tour Bernard Palmier part au Japon, il a vingt-six ans et il est deuxième dan. Il étudie pendant cinq ans avec tous les experts de l’Aïkikaï de Tokyo, mais plus particulièrement avec Maître Kishomaru Ueshiba (Doshu) et Maître Seigo Yamaguchi.
En 1982, il revient en France, il est 3ème dan. Tout en exerçant son métier de consultant en entreprise, il ouvre son Dojo et la Fédération Française d’Aïkido (FFAAA) lui confie la direction technique de la Ligue Ile de France. Il continue à pratiquer avec Christian Tissier, retourne régulièrement à l’Aïkikaï de Tokyo et suit scrupuleusement l’enseignement de Maître Yamaguchi.
Il obtient le 4ème dan, puis le 5ème dan par la FFAAA. Les grades Aïkikaï correspondant lui sont attribués par Maître Yamaguchi et Christian Tissier. En 1996, à quarante-six ans, il obtient le 6ème dan. Un an plus tard, par l’intermédiaire de Christian Tissier, il reçoit le grade Aïkikaï des mains du Doshu, Kishomaru Ueshiba Senseï.
Bernard Palmier met ses compétences pédagogiques au service de l’Aïkido et de la FFAAA. Depuis 25 ans, il contribue largement au développement de la formation continue des enseignants en organisant et en dirigeant des écoles de cadres, en co-animant avec Franck Noël (7ème dan) les stages nationaux d’enseignants.
Depuis quelques années, Frank Noël a laissé sa place à Arnaud Waltz.
Le 1er septembre 2007, la Commission Nationale des grades lui décerne le 7ème Dan. En 2008, Bernard Palmier est nommé Président du Collège Technique National...
A compter de cette année, il laisse sa place de DTR de la Ligue d’Ile de France à MARE SEYE.
dernière minute :
L'AÏKIKAÏ DE TOKYO VIENT DE DÉCERNER LE 7 °DAN AÏKIKAÏ ET LE TITRE DE SHIHAN A BERNARD PALMIER.
Interview de Bernard Palmier par Léo Tamaki en cliquant sur la photo ci-dessous
site de bernard palmier dont est tirée la biographie
Tous les ans, il anime un stage d'été à Autrans, depuis plus de trente ans.
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29/01/2014
STAGE Tadeshi YAMASHIMA 31/01,1 ET 2/02
28/01/2014
ANDRE NOCQUET ET KISSHOMARU UESHIBA... ENTRETIEN
Cet article tiré du site de la GHAAN est malheureusement toujours d'actualité... Mais quand cesserons-nous notre corporatisme à l'excès ?!
La Richesse des Différences
le 11/12/2007
Dialogue entre André Nocquet et Kisshomaru Ueshiba, second doshu.
Au moment où le Ministère de la Jeunesse et des Sports souhaite vivement la réunification de l'Aïkido Français, la réponse que fît le DOSHU au cours d'une interview à TOKYO est une invite à accueillir et à reconnaître comme "partenaires", d'abord ceux qui nous ressemblent, mais surtout les "AUTRES", ceux qui sont différents de nous, par leur origine, leur style, leur grade, leur âge, leur ancienneté, leur morphologie, leur façon de "Vivre l'Aïkido".
Nous tous, AÏKIDOKA de FRANCE, que nous appartenions à la Fédération Française d'Aïkido et de Budo ou à la Fédération Française d'Aïkido Aïki-Budo et Affinitaires, l'occasion est offerte, grâce à la déclaration de DOSHU, de vérifier l'acuité de notre regard et la finesse de notre écoute pour le respect absolu de nos "Différences".
Question posée à Maître KISSHOMARU UESHIBA
J'aimerais vous demander ce que vous envisagez pour l'avenir de l'Aïkido au niveau international. Je comprends que le but actuel de la Fédération Internationale d'Aïkido est de répandre une méthode d'enseignement unique pour servir de base à ce qu'on peut appeler l'Aïkido véritable. Il y a de nombreux Maîtres qui excellent au HOMBU DOJO en utilisant une technique personnelle. Dans ces conditions, comment à votre avis le véritable Aïkido peut-il se répandre à travers le monde avec une méthode d'enseignement uniforme ?
Réponse de Maître KISSHOMARU UESHIBA
Eh bien ! je pense que répandre une méthode d'enseignement unique ou quelque chose de la sorte est secondaire. Le but essentiel de l'Aïkido est d'atteindre l'amitié par le biais de cette discipline. Le but de la Fédération Internationale d'Aïkido est avant tout de répandre et de développer L 'AMITIÉ INTERNATIONALE".
Attaquer quelqu'un en déclarant "Ce que vous faites est faux", ou "vous ne devriez pas pratiquer de la sorte, ce n'est pas le véritable AïkiDo", est quelque chose à éviter.
Donc, si les uns pratiquent avec des "différences techniques", il s'avère cependant que tous pratiquent avec leur style propre, conscients de l'Unité qui les relie à la Fédération.
J'espère par-dessus tout que par le biais de l'Aïkido, chacun s'y rencontrera et fera "FI" des différences de style et de technique ainsi que des nationalités de ceux qui ont conçu des méthodes d'enseignement différentes et dont la pratique est quotidienne.
Dans le but d'améliorer les "TECHNIQUES", il est nécessaire de modifier petit à petit les méthodes d'enseignement. Je ne pense pas que nous ferons quelque chose d'insensé comme de commencer à fixer un cadre au mur avant d'y intégrer l'image ! La VOIE de l'Aïkido réside avant tout dans la "Spontanéité" et le "Naturel" de chaque pratiquant.
Les "TECHNIQUES" de l'Aïkido sont à l'infini et comportent de multiples facettes. Bien qu'elles semblent séparées en fonction du Style particulier de chaque Expert, il existe cependant une UNITÉ entre elles et un ORDRE. C'est en considérant L’UNITÉ de ces "TECHNIQUES" que réside la beauté de l'Aïkido.
Voilà pourquoi nous n'avons pas l'intention d'englober l'Aïkido dans une "STRUCTURE", qu'elle soit politique, idéologique ou économique, c'est à dire construire une organisation pour tout y inclure. Le but de la Fédération Internationale d'Aïkido est avant tout de répandre et de développer L’AMITIÉ INTERNATIONALE.
Conclusion
Grâce au point de vue exprimé par le DOSHU K. UESHIBA cette similitude des Aïkidoka qui pratiquent dans le Monde un art et un sport est rassurante et reposante. Elle apparaît comme le signe de l’Unité IDÉALE, c'est à dire la reconnaissance aux "AUTRES" de leur droit à la "DIFFÉRENCE". Elle les pousse à s'organiser pour être capables de l'exercer effectivement.
C'est l'attitude de tolérance que nous propose Le DOSHU KISSHOMARU UESHIBA, une "VUE PLURALISTE" de l'Aïkido, ouvrant à l'expression des différentes sensibilités et des divers courants de pensée de quiconque aime l'indépendance et la liberté.
Le Maître Morihei UESHIBA, lui-même, avec sa grande expérience des hommes et du monde, n'ignorait pas que des "GROUPES" naîtraient et se combattraient à cause des "DIFFÉRENCES DE TECHNIQUES " des experts. Comme son Fils Kisshomaru, il insistait, en déclarant que ces "Différences de Style" étaient SECONDAIRES, et que seuls "L'ESPRIT D’AMITIÉ SINCÈRE" et le respect absolu de chaque Expert étaient essentiels.
Le Maître était contre la codification des "TECHNIQUES" en "MÉTHODE". Avec une "Méthode" disait-il, "Il n'y a plus d'originalité dans la création d'un 'Geste'. Il ne reste que la maîtrise de gestes figés". L'Aïkido, selon le Maître-Fondateur, est avant tout "LIBERTÉ" "INDÉPENDANCE" et la codification des "TECHNIQUES" en "MÉTHODE" se fait au détriment de la liberté individuelle et de la volonté d'expression de chaque pratiquant.
Pour un débutant, certes, une classification est utile comme "AIDE-MÉMOIRE", mais elle devient vite un "Barrage" diamétralement opposé au concept de spontanéité dans l'application d'une "Technique". "Il faut apprendre pour désapprendre" disait le Maître, c'est à dire, abandonner les "STRUCTURES".
Le Maître avait créé l'Aïkido pour les Intellectuels, de manière à les "dés-intellectualiser".
Maître SAOTOME, que j'ai bien connu à ses débuts à l'AÏKIKAÏ en 1955, a déclaré récemment dans la revue "KARATÉ" nº 11O : "Il faut bien voir que les gens qui viennent à l'Aïkido n'ont pas tous les mêmes motivations, ni la même structure physiologique. Chacun apprend une forme de Base, mais l'adapte en fonction de ces données".
Monsieur Jean-Paul AVY, dans une organisation Fédérale a dessiné les perspectives de structure, permettant aux Experts d’Écoles d'Aïkido différentes de conserver leur originalité, morale, spirituelle et technique.Il a créé les conditions d'une conjonction harmonieuse des grands courants techniques, en garantissant la richesse d'enseignements différents. Cette conception marie l'UNION et la LIBERTÉ et rejoint entièrement le point de vue de DOSHU Kisshomaru UESHIBA, concernant le développement de l'Aïkido dans le Monde.Au moment de la création d'une Fédération Française d'Aïkido UNIQUE, il nous serait utile, dirigeants et pratiquants de nos deux Organismes, de méditer ces quelques Orientations, plutôt que de feindre de les ignorer, comme nous avons tendance à le faire pour ce qui nous dérange, pour ce qui nous fait peur.
En Aïkido, il faut dépasser notre peur, pour aller vers ceux qui en sont la cause. Nous avons peur des " AUTRES", parce qu'ils ne sont pas comme nous, c'est pourtant pour cela qu'ils sont une "RICHESSE", pour nous.
N'ayons pas peur de ceux qui ne nous ressemblent pas et dont les propos ont des résonances inconnues à notre niveau d'entendement. C'est avec "EUX-MÊMES" que nous sommes appelés à nouer des relations nouvelles et fructueuses. Découvrir que les "AUTRES" sont nos "SEMBLABLES" en dépit de leurs "DIFFÉRENCES" voilà l'essentiel de la pensée profonde du Fondateur de l'Aïkido, O SENSEÏ Morihei UESHIBA. Nous découvrirons alors : LA RICHESSE DE NOS DIFFÉRENCES.
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26/01/2014
EXPOSITION VIRTUELLE ESTAMPES
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25/01/2014
KAGAMI BIRAKI 2014
La traditionnelle Cérémonie des voeux de la FFJDA s'est déroulée à l'institut du judo le samedi 18 janvier 2014.
Le Kagami Biraki remonte au Shogun Tokugawa, il y a plus de trois cents ans. Avant de partir en guerre, il brisa le couvercle d'un tonneau de sake et le partagea avec ses Daimyos. Bien sûr, il fut victorieux et depuis, cette cérémonie fut instituée afin d'apporter fortune et chance pour l'année à venir. Mais plus encore car Kagami Biraki signifie "ouvrir le miroir"et donc reflet de son propre moi, ce miroir que l'on cherche à polir continuellement pour parvenir à l'idéal de nous-même. Comme le disait Osawa Senseï "Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir."
Lors de cette cérémonie, les participants échangent des mochi appelés Kagami mochi qui représentent le miroir dans lequel ils doivent se regarder pour faire un point sur l'année écoulée.
Invité pour l'occasion, notre président, Paul Lagarrigue, a présenté les voeux de l’Aïkido à tous les judokas. Ensuite a eu lieu une démonstration de Bruno Gonzalez assisté de Anne Demaret et Eric Mery.
C'est cette dernière que vous pouvez visualiser ci-dessous.
(CERTAINS PASSAGES VIENNENT DE WIKIPEDIA)
22/01/2014
SAOTOME MITSUGI
Cet article paru dans les dossiers de Karaté Bushido est le hors série n°1 de Mai/Juillet 2005.
Sur les photos uke : Jean Michel Mérit (article de demain)
"O Senseï avait l'habitude de dire : "La voie du budo est la voie qui établit l'harmonie". Aujourd'hui, le mot et l'image du budo perdent de leur sens originel, et se limitent bien souvent à l'ensemble des arts martiaux et militaires. Alors qu'O Senseï disait : " Bu est amour".
Le plus haut niveau de conscience du Budo, tel qu'il a été enseigné par les grands maîtres est la protection de la vie..." Saotome Senseï nous rappelle le principe originel de l’Aïkido qui est de protéger et de favoriser l'épanouissement de chacun dans la société... Et pour cela, nous devons commencer par nous-même.
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21/01/2014
la relation uke/tori par Bernard Palmier
Voir son site sur le lien en cliquant sur son image
La relation Uke / Tori
On parle souvent de l’Aïkido en disant ce qu’il n’est pas, en le comparant à d’autres arts martiaux ou à des sports de combat. On ne sait pas toujours présenter notre discipline dans ce qu’elle a de particulier. La relation Uke / Tori est une des caractéristiques, des particularités de l’Aïkido. A ce titre, elle mérite d’être explicitée. Bien sûr, cette relation se vit ; elle peut difficilement être présentée de façon exhaustive sur le papier. Pour autant cette fiche a pour propos de donner aux enseignants ou futurs enseignants quelques éléments qui leur permettront :
• de mieux orienter leurs consignes pour cadrer cette relation sur le tapis ;
• d’avoir quelques pistes pour organiser la pratique autour de ce thème.
La relation Uke / Tori se fonde sur 3 postulats de base.
1er postulat : Les principes d’aïkido s’appliquent et se développent dans le travail de Uke.
Uke « fait aussi de l’Aïkido ». Les compétences que le pratiquant développe dans son travail de Uke sont transférables et lui permettent de progresser en tant que Tori. Dans le travail de Uke on retrouve des principes tels que la construction, l’unité du corps, plus largement l’intégrité, le ma aï etc... La pratique de l’Aïkido ne réside pas uniquement dans le fait de savoir faire les techniques, mais plutôt de « vivre » les techniques. Connaître une technique c’est la vivre en tant que Tori et en tant que Uke. Expérimenter Ikkyo, par exemple, c’est à la fois exécuter la technique en appliquant les principes mais c’est aussi ressentir en tant que Uke l’application de ces principes.
2ème postulat : Dans la pratique les rôles s’inversent, se confondent parfois.
Exemple : par un atémi au visage, Tori sollicite Uke. Celui-ci répond par une saisie en katate ryote dori ou par une saisie arrière. Dans cette situation, qui est Uke qui est Tori ? Quand Tori sollicite au visage, il attaque et pour Uke katate ryote dori devient une technique. Cette façon d’aborder la relation Uke/Tori redonne du sens aux attaques et en particulier aux saisies. Bien évidemment les rôles s’inversent dans les Kaeshi waza. Uke peut exploiter les ouvertures ou les failles d’une technique et prendre l’ascendant sur Tori.
3ème postulat : La relation Uke/Tori s’inscrit dans une dimension de « coopération ».
Parler de coopération dans le cadre d’un art martial peut paraître surprenant. Pour autant la coopération dans la pratique de l’Aïkido ne signifie pas « complaisance », bien au contraire la coopération dont on parle s’appuie sur l’exigence et le respect. Il s’agit par l’échange de progresser mutuellement. La question pour Uke et Tori est de savoir où mettre la barre pour faire progresser l’autre sans le blesser. La pratique permet de développer une stratégie « gagnant/gagnant ». Personne ne perd, surtout pas Uke qui par la maîtrise de son comportement et des ukemis, chute et se relève pour attaquer à nouveau. Uke et Tori ne sont pas face à face dans un affrontement, mais plutôt côte à côte confrontés à une situation qu’il faut gérer ensemble et dont il faut sortir grandis et bonifiés.
La relation Uke/Tori met en évidence un certain nombre de principes structurants de l’Aïkido. Sur le plan mental (Shin), on peut en évoquer au moins trois :
Le respect de l’intégrité : ce principe transparaît dans les postulats évoqués précédemment, en particulier dans le 3ème, la « coopération ». La pratique se fonde sur un respect mutuel et doit permettre de « préserver et de renforcer l’intégrité au sens large (physique et mentale) des protagonistes ».
L’adaptabilité : principe qui se caractérise par l’écoute et la prise en compte de l’autre ; c’est sans doute la condition du respect de l’intégrité mais aussi la condition de l’authenticité dans la relation. Tori doit adapter son comportement (choix de la technique et/ou façon de l’exécuter) à Uke (son attaque, son niveau, ses capacités). En retour Uke, doit être le « miroir » du comportement de Tori. C’est le sens de la pratique de base qu’on appelle « Ippan geiko ». Il faut que les comportements de Uke soient juste la conséquence de la pratique de Tori, sans anticipations, sans gestes parasites...
La non-opposition/la non-violence : là aussi, parler de non violence pour un art martial peut paraître surprenant à certains. Pourtant l’Aïkido prône la « clémence » et plus la « persuasion » que la « dissuasion ». Quoi qu’il en soit la non violence ne se fonde pas sur la faiblesse. C’est parce que l’on peut être définitif à un moment ou un autre de la technique que l’on choisit de ne pas l’être et par exemple d’amener au sol en immobilisant ou de donner à Uke la possibilité de chuter.
Ces principes qui relèvent du mental se manifestent dans la relation Uke/Tori à travers l’application de principes techniques. On peut aussi en évoquer au moins trois :
La notion de « Ki musubi » (le nœud des énergies) : être en phase avec le partenaire. La non-opposition en dépend. C’est le choix du mode de rencontre (de aï) qui permettra d’être en phase avec le partenaire : aller dans la distance du partenaire sans la subir (pression) ou amener Uke dans sa propre distance (extension).
La fluidité : principe plus large, conséquence de l’application d’autres principes (centrage/unité du corps, Ki musubi, irimi/direction/prise d’angle...). Cette fluidité se caractérise principalement par un contrôle permanent de part et d’autre (Uke /Tori) pour préserver l’intégrité et donner du sens à la pratique :
• contrôle qui s’exerce dans la mobilité (Ki nagare), conduire le partenaire sur une saisie ou un contact.
• contrôle qui s’exerce plus simplement (par exemple) dans le fait de sortir d’une saisie pour la remplacer par un contact en évitant les ruptures.
Action/réaction : principe technique qui s’appuie sur la prise en compte de l’autre, l’écoute et l’adaptabilité et qui s’exprimera :
• pour Tori dans le Henka waza (variations et enchaînements)
• pour Uke dans le Kaeshi waza (retourner la situation, Uke devient Tori)
Cette façon d’appréhender la relation Uke / Tori n’est qu’une vision parmi d’autres, on aurait pu dire sans doute bien d’autres choses ou le dire autrement.
En résumé, la relation Uke/Tori :
• 3 postulats
• 3 principes sur le plan mental
• 3 principes sur le plan technique
Bernard PALMIER
20/01/2014
AUDIO O SENSEÏ
Ces enregistrements nous rapprochent un peu d'O Senseï...
C'est le cas de tous les documents audios ou vidéos des différents maîtres, ce sont des trésors car ils nous permettent de mieux appréhender les personnages et ceci bien après leurs disparition. Ce qui serait impossible sans ces supports.
WAKAYAMA 1967
19/01/2014
CHRISTIAN MOUZA
Biographie de son site repostée ici
Christian Mouza débute l’Aïkido dans la région Centre à Tours en 1980 avec Jo Cardot, 6ème dan d’Aïkido. Dès le début de son apprentissage, sa volonté et son intérêt pour la pratique le poussent à suivre l’ensemble des cours proposés par son club. Puis il vient vivre en région parisienne où il rencontre Mr Louis Clériot, 7ème Dan d’Aïkido, qui lui apportera rigueur, détermination et surtout l’envie d’enseigner. Dès la première année, il participe à de nombreux stages animés par des experts français et japonais. C’est au cours de ces différents stages qu’il rencontre Mr Christian Tissier, 7ème dan d’Aïkido Shihan. Ce fut un tournant décisif dans son parcours d’aïkidoka. Depuis, Christian Mouza suit avec un immense plaisir son enseignement lui permettant d’aller toujours plus loin dans l’étude et la compréhension de l’Aïkido.
En septembre 2001, Christian Mouza a été nommé, au sein du collège technique de la FFAAA, DTR (Délégué Technique Régional) de Champagne Ardennes puis, en 2003 de la Corse.
Du fait de ses fonctions, il est jury d’examen pour les passages de grades ceinture noire et examinateur pour le brevet d’état d’éducateur sportif.
Parallèlement, Christian Mouza enrichit sa pratique en étudiant le Chanbara. Après de nombreux stages et un entrainement régulier, il obtiendra son 3ème dan de Chanbara en 2004.
A plusieurs reprises, Christian Mouza s’est rendu au Japon pour améliorer ses connaissances.
Aujourd’hui, Christian Mouza se consacre pleinement à l’enseignement de l’Aïkido. Il dispense des cours dans divers clubs et anime de nombreux stages adulte et enfant en France et à l’étranger.
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